samedi 25 mai 2013

Un exemple d'album à compter : la chenille qui fait des trous.


J'aime bien construire un album à compter avec la chenille qui fait des trous d'Eric Carle.
Pour cela, nous utilisons 
- des bandelettes de papier de taille différents. Ici des chûtes de papier aquarelle, mais on peut prendre aussi du papier 120g de couleurs différentes.
- des tampons des fruits (et donc un encreur),
- des crayons de couleur,
- des gommettes petit format deux couleurs posées en algorithme.
- une perforeuse








Pour la couverture, j'ai découpé des bandes de rhodoïd au format de la plus grande bande. Les enfants trempent ensuite un pochon (gros pinceau rond) trempé dans deux couleurs de peinture en gel, le mieux est Créagel ou Alizarine.


Ensuite, on agrafe l'ensemble :


et à l'intérieur on peut découvrir la progression des nombres :






mercredi 22 mai 2013

Un spectacle de marionnettes autour d'un album en PS : l'anniversaire de Monsieur Guillaume, d'Anaïs Vaugelade


Il y a plusieurs années, les stagiaires PES venaient faire ce que l'on appelle des "Ancrages" en Français : une progression de 4 séances autour du Langage dans ma classe. En novembre 2008, en PS, le sujet que j'avais retenu était la création d'un spectacle de marionnettes autour de l'album d'Anaïs Vaugelade, l'anniversaire de Monsieur Guillaume. Il me permettait d'aborder les ateliers de littérature, le développement de la langue orale par le spectacle vivant, et la volonté de faire progresser les petits parleurs, tout ceci seulement après deux mois de classe.

Séance 1 : 
- La maîtresse présente l'album au groupe classe : elle présente d'abord les illustrations sous forme de feuilletage, puis les enfants émettent des hypothèses.
- La maîtresse lit ensuite l'histoire, ce qui permet de vérifier les hypothèses, et également de connaître le nom des personnages dont on fait la liste.
- Les enfants partent ensuite dans un atelier, ici simultanément puisque nous avions trois enseignantes animant deux groupes de 9 et un groupe de 12. Ils vont découvrir les marionnettes fabriquées par les maîtresses, les nommer, les manipuler et les faire parler librement :
- En fin de séance, les maîtresses montrent aux enfants les boîtes pour ranger les marionnettes. Dans les boîtes, il y aura plusieurs marionnettes du même personnage.Les stagiaires cherchent à renforcer l'idée "L'enfant qui tient cette marionnette devient ce personnage."


Séance 2 :
- Une semaine après, , une maîtresse fait reformuler l'histoire en faisant appel à la mémoire. 
Puis elle relit l'histoire, en demandant aux enfants de bien faire attention s'il y a des phrases qui se répètent.
- Ensuite, les enfants reprennent leur groupe. 
Les maîtresses ont préparé des images des plats préférés des personnages. On associe chaque marionnette et son plat préféré. On dit alors la phrase que prononce le personnage.
- A la fin de la séance, le groupe classe se retrouve, et on lit un autre album d'Anaïs Vaugelade.

Séance 3 :
- La semaine suivante, une maîtresse fait reformuler l'histoire en faisant appel à la mémoire. 
- Les maîtresses jouent ensuite l'histoire en utilisant les marionnettes : elles font un spectacle; elles associent le texte à une gestuelle la plus simple possible.
- Les maîtresses proposent ensuite aux enfants de créer un spectacle eux-mêmes, dans les groupes. Dans chaque groupe, les enfants se distribuent les rôles et essaient de mémoriser leur phrase, en ajoutant la gestuelle trouvée pour retenir mieux le texte.  
 A la fin de la séance, le groupe classe se retrouve, et on lit un autre album d'Anaïs Vaugelade.

Séance 4 : jour du spectacle
 - La semaine suivante, une maîtresse fait reformuler l'histoire en faisant appel à la mémoire, et la relit en rappelant que c'est aujourd'hui le jour J. 
- Chaque enfant retrouve son personnage.
- La maîtresse installe en ligne un ensemble de cerceau, un pour chaque personnage. Chaque enfant vient se placer dans l'ordre d'apparition. ces cerceaux aident les enfants à mémoriser et respecter la chronologie et le tour de parole.
C'est la maîtresse du groupe qui est la narratrice, une autre maîtresse stagiaire assiste les enfants pour les aider en cas de besoin. Pour des PS, et en quatre séances, un narrateur enfant c'était impossible.
Les chaises des spectateurs (les maîtresses stagiaires et la maîtresse de la classe, l'atsem, et une ou deux personnes connues des enfants mais qui n'ont pas assisté aux répétitions sont installées,) vides pour le moment, aident les enfants à se positionner face au public.
- A la fin de la séance, c'est la représentation. Les enfants jouent simultanément leur spectacles devant les spectateurs choisis : ainsi, le spectacle reste bref, et les enfants ne sont pas impressionnés par un nombre important de spectateurs. Cependant, certains n'échappent pas au trac du "vrai". 
- le travail finit par un joyeux goûter !

Cela reste dans mon souvenir un excellent souvenir d'un travail constructif pour tous, enfants et stagiaires, en quatre séances seulement. Il est à noter que les enfants grands parleurs ont beaucoup plus le tract que les autres, et les élèves habituellement peu bavards ont pour la plupart très bien retenu leur texte et se sont bien débrouillés ! De bonnes raisons de penser que les ateliers de langage en petits groupes sont indispensables au progrès des enfants petits parleurs, et que les grands parleurs n'y sont pas forcément avantagés.



samedi 18 mai 2013

Bientôt le FAPE (2) : têtes un peu Miro


Pour s'insérer dans le thème du FAPE, nous créons de grands clowns baroques.
Pour nous aider à créer les têtes, mon amie Danielle est venu nous proposer diverses influences. Pour les premières, l'observation de quelques reproductions de Miro ont bien conquis les enfants, suivie de la photo de l'artiste, un grand-père bien sympathique !
Sous la direction de Danielle, les enfants se sont ensuite lancés dans le tracé des visages et leur peinture. A la séance suivante, ils ont assemblé des morceaux de cartons pour créer des visages.
  


jeudi 16 mai 2013

Bientôt le FAPE (1) : recyclons

Nous y travaillons !

Le thème du FAPE cette année est "Quel cirque".
Comme souvent, j'ai décidé de recycler les déguisements et le matériel de Carnaval pour fabriquer de grands clowns baroques pour le FAPE  :
- les grands ponchos sont repris : il a fallu refaire les serpents centraux, abîmés par le défilé : les nouveaux sont encore plus beaux car le répertoire graphique s'est agrandi, le dos a été décoré à la craie arc-en-ciel et le tout plastifié. Avant de les protéger à la créacol, nous avons parsemé les plastrons de paillettes en tout genre, reste de nos stocks de Noël.
- Les jambes sont celles de nos paillassas

Pour patienter, un prototype :


samedi 11 mai 2013

Lecture improvisée (18) : comme deux points sur un ï

Comment distinguer rapidement les étiquettes d'
Aloïse Z.
et d'
Antony Z.
pour ceux qui les confondent. Ils ont les mêmes initiales !

Juste deux petits points sur le ï.
Ces petits points on les a déjà vus ! Mais si, rappelez-vous :
dans Noël
et dans Rafaëlo !

Lecture improvisée (17) : suite du MA (2)

Les enfants ont trouvé une suite d'actualité pour notre tableau du MA.

vendredi 10 mai 2013

Calligraphie japonaise à l'école (3) : session de rattrapage


Nous étions un peu triste d'avoir laissé notre belle œuvre calligraphique partir en élémentaire. Aussi nous sommes en train d'en recréer une autre un peu différente : chaque enfant a tracé un idéogramme d'arbre sur une feuille de dessin A4; ensuite soit il a fait un grand rond forêt à l'encre magique,


soit il a fait trois petites forêts au feutre doré sur des gommettes noires ...
 
Nous allons ensuite monter un grand rideau ...

jeudi 9 mai 2013

Lecture improvisée (16) : ça rime

Certains enfants ont pris l'habitude de regarder la fin des prénoms.
Ainsi ils confondent :
ZOE et ARSINOE
Il faudra une bonne petite discussion pour repérer qui a raison. La longueur du mot n'est pas encore un critère évident du tout, il va falloir y travailler.