lundi 30 août 2010

Relecture De Brigaudiot, 20 : Le bon moment pour réussir

Maxime de pré-rentrée :

p 211 : Vous ne devez pas VOULOIR que les enfants trouvent la solution. Toute l’image de la réussite à l’école est là à remetttre en question. Car si vous faites en sorte qu’ils puissent vraiment être en recherche, ils sauront, à un moment trouver cette solution. Mais ce sera LEUR moment.

dimanche 29 août 2010

Bonne rentrée ! De l'humour avant toute chose

Grâce à mon amie Valérie, j'ai découvert cet article sur la pédagogie de l'humour à l'école.  Indispensable ! Merci Valérie !
Je vais me faire un petit coin humour dans mon coin lecture.
Voici le premier livre que j'y mettrai (j'adore !) :

 Et bonne pré-rentrée à ceux qui attaquent comme moi demain...

samedi 28 août 2010

Relecture De Brigaudiot, 20 : MS


On appelle « essais d’encodage » des essais d’écriture de mots « phoniquement purs », dans un contexte langagier. Il ne s’agi pas de production en langage écrit (message adressé) mais d’activité induisant, d’une manière ou d’une autre, une réflexion sur le code.
L’enseignant procède comme d’habitude : il valide, interprète et il va mesurer l’écart. Il laisse une part d’incertude dans son interprétation pour que l’enfant puisse s’en ressaisir.

Dans cette pratique on ne vise jamais l’écriture adulte, mais la possibilité d’avoir des traces d’une composante de la chaîne sonore, quelle qu’elle soit. L’essentiel est de voir si les enfants commencent à découvrir les principes générateurs de l’écriture par phonogrammes, c’est-à-dire s’ils sont sur le bon chemin.

vendredi 27 août 2010

Relecture De Brigaudiot, 19 : les enfants et la langue écrite

p176 :
les enfants « savent » traiter de manière non consciente mais experte, toutes les chaînes sonores qui leur parviennent dans leur (s) langue(s) maternelles. C’est ce qui leur a permis d’apprendre à parler. Nous voulons dire par là, qu’aucun enfant de 2 ans ne pointe le mot « boulangerie » en demandant « qu’est-ce que c’est que ça ? » Il faut donc que l’école se débrouille pour que les enfants posent cette question.


...

Chaque fois que (les maîtres) centreront l’intérêt des enfants sur la langue (nom des lettres, remarques sur ce qui est VU) en oubliant le langage (sens, valeur sonore), ils perdront les enfants qui n’ont pas encore compris ces relations complexes entre signes écrits et langage.

jeudi 26 août 2010

Site visant les débutants...et pourquoi pas les autres ?

Un site pour la première année de stage  qui a première vue est intéressant pour la maternelle

Relecture de Brigaudiot, 18 : PS


Ici commence une habitude tout à fait fondatrice des apprentissages qui consiste à dire systématiquement :
            - le nom de la lettre
            - la valeur sonore qu’elle a dans ce mot
            - sa forme quand on la trace
Faute de regrouper ces TROIS caractéristiques, en continuité sur le cycle, certains enfants seront perdus.

p187 : il semble que le « spectacle » d’un adulte qui dit ce qui est écrit (qui lit), en suivant du doigt les tracés, soit une source de compréhension de la nature de l’écrit par les jeunes enfants. Ce geste, accompagné d’une sonorisation, rendrait patente la correspondance entre chaîne écrite et chaîne sonore.

Quand la maîtresse lit les comptines au lieu de les chanter, c’est une découverte passionnante pour les enfants.

dimanche 22 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 17 : rédaction de messages

Dans cette partie Mireille Brigaudiot rend compte d'une expérience que je retiens volontiers pour la mettre en pratique avec mes élèves : lorsqu'on a besoin d'écrire à plusieurs personnes le même contenu, elle propose d'écrire la première lettre collectivement, et la deuxième en atelier de remédiation. Cela permet ainsi aux plus faibles de refaire un exercice déjà fait collectivement, et en même temps d'avoir deux écrits un peu différents pour demander la même chose : double bénéfice...

samedi 21 août 2010

Sept souris dans le noir : hommage à Hokusai,

l'un de mes peintres japonais préférés. Dessin datant de 1819, trouvé cet après-midi au hasard du feuilletage

Relecture de Brigaudiot, 16 : la dramatisation


 (Dans l'invention d'une histoire, une aide est) la dramatisation  
p156          Dans ce travail, les enfants ont deux modes de participation. Lorsqu’ils jouent, ils découvrent un personnage, ses émotions, ses actions. Lorsqu’ils sont spectateurs, ils voient l’histoire se dérouler devant eux et prendre corps. Ils intègrent le temps de l’histoire et sa causalité

vendredi 20 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 15 : dictée à l'adulte

Dans le troisième chapitre de la deuxième partie, M. Brigaudiot rappelle les principes de la dictée à l'adulte.  J'ai trouvé très important de rafraîchir ma mémoire et ainsi mes pratiques grippées par les habitudes prises.

Un passage en particulier :

1er principe : respecter le plus possible leurs formulations
2e principe : le maître n’écrit pas d’énoncés impossibles
            - les modifications indispensables : le maître propose une alternative en mentionnant bien que la forme langagière écrite nécessite un changement (il n’y a pas de crière esthétique)
            - les modifications inutiles
                 il ne faut  pas changer un énoncé bizarre mais acceptable
            - les modifications à éviter à tout prix
                        modifications faites par rapport à un écrit surnormé

jeudi 19 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 14 :


Les visées d’apprentissage de la production d’écrit
            p135 Les enfants comprendront également cette nature langagière de l’écrit , lorsqu’ils prendront conscience du pouvoir que donne l’écrit pour agir sur les autres, même s’ils ne sont pas là.

            La dictée à l’adulte est une des meilleures situations pour comprendre que l’écrit c’est du langage. (L’enfant ) perçoit( également) les relations entre le langage (son activité « naturelle » non-consciente) et le système de l’écrit.

L’enfant est en production de langage écrit lorsque les trois conditions suivantes sont réunies :
            1. L’enfant a une activité de discours (il a quelque chose à dire)
            2. Il a un destinataire « paslà et/ou pas maintenant »
            3. La production aboutit à un écrit.


mercredi 18 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 13 : différencier

            pour les enfants qui donnent au maître du souci dans le domaine de compréhension du langage écrit :
 –... travailler spécifiquement avec eux, en atelier, les appuis de compréhension AVANT une première lecture, puis de leur permettre d’écouter la lecture en collectif, c’est leur donner « de l’avance » par rapport à la compréhension d s copains

            ne pas oublier que les différenciations donnent toujours des effets à long terme.

mardi 17 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 12 : penser à la compréhension avant la lecture

Pour permettre aux enfants de saisir que l’activité de compréhension est un travail mntal très intense, le maître pose très tôt, dans l’échange oral au sein de la classe, qu’on peut avoir « du mal à comprendre » ce qu’a dit quelqu’un, lui-même, ou un enfant de la classe, ou quelqu’un qui n’est pas là. Dans la continuité, il pose qu’il y a des « histires difficiles à comprendre » parce qu’elles sont longues, ou compliquées, ou écrites avec des mots difficiles, et qu’on a le droit de se poser des questions sur elles, qu’on a même intérêt à les dire, car cela peut aider tout le monde. Dès lors, la compréhension peut devenir une tâche-problème

lundi 16 août 2010

Mon programme de Graphisme pour l'année ?

Comme chaque année, j'ai cherché une programmation de graphisme qui me plaise, mais en vain. Pour tout dire, je les trouve en général tristounette : très structurées en partant du trait vertical, avec mois par mois la progression à maintenir. Je ne critique pas, mais m'en sens incapable. Pour moi, c'est comme si on voulait attendre d'écrire tant qu'on a pas appris toutes les lettres de l'alphabet en calligraphie : intenable !
Mais plutôt que d'aller encore une fois au feeling (bon, j'y arrive très bien à cause de l'expérience mais si je m'essayais un peu à la rigueur, au moins dans les bonnes intentions de rentrée ;-) ), je vais essayer de mettre en forme un peu tout ça sous forme communicable.

Je vais partir d'un simple répertoire de ce qui est à faire, mais sans indication de progression :
 de là :

Activités graphiques de MS
- Tracer un trait vertical.
- Tracer un trait horizontal.
- Tracer un trait oblique.
- Tracer une croix.
- Tracer des pointillés.
- Tracer des lignes arrondies ouvertes.
- Tracer des lignes arrondies fermées.
- Tracer des ronds.
- Tracer une courbe pont - arcade.
- Tracer une courbe en creux.
- Tracer des spirales.
- Tracer une ligne ondulante.
- Tracer des boucles.
- Tracer des lignes brisées à angle aigu.
- Tracer des lignes brisée à angle droit.
- Savoir écrire son prénom.
- Ecrire des mots simples vus en classe.

J'ai l'intention, puisque je connais déjà mes élèves que je suis, d'organiser des séances de graphismes différenciées, car dans ma classe les niveaux sont très hétérogènes sur ce plan, autour de la même notion,  en traitant chaque niveau pour qu'il reste très attractif graphiquement.

Je vais utiliser plusieurs ouvrages que j'aime beaucoup :
Graphisme en MS d'Henriette Denat, chez Nathan, dont j'utilise essentiellement les fiches proposées, très intéressantes, en trouvant toujours des mises en scènes très plastiques...
Graphic'arts Répertoire graphique de Gaëtan et Sophie Duprey chez Accès, une merveille, un peu chère mais ça vaut vraiment le coup ! Je vais d'ailleurs me commander le Graphic'arts tout court, je pense que ça m'aidera à moins me prendre la tête !
- Activités graphiques à l'école maternelle, de Noëlle Bardot, ed SCEREN, qui propose des préparations d'activités illustrées : je l'ai déjà utilisé en PS et c'est très utile, car les activités sont de grande qualité plastique et complexes du fait de la succession d'activités sur un même support


dimanche 15 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 11 : précautions

L'Heure du Conte est une lecture offerte : s’il n’y a pas de travail de compréhension à l’initiative du maître, il y en a bel et bien un de la part des enfants.



bien faire comprendre les différences :
                        - entre raconter et lire
                        - entre dire et raconter (surtout ne pas montrer les images et dire « alors qu’est-ce qu’elle raconte l’histoire ? »)
                        - entre réciter et raconter (si on lit en tenant le livre vers les enfants)
                        - entre réciter et lire (si on lève les yeux avant  d’avoir fini de lire la phrase)
                        - entre parler sur des images et lire
                        - entre les textes oraux et les textes écrits (si on change un mot difficile d’une fois sur l’autre)
                        - entre activité de compréhension du langage écrit et traitement des images

samedi 14 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 10 :

Lire n’est qu’une des modalités de l’activité langagière de compréhension du langage écrit.
(Il faut) identifier les obstacles.
La visée en maternelle est, pour nous, la compréhension du langage écrit avec l’intonation, l’expression, le son matériel, pour reprendre ce que dit Vygotski (ensuite, fin cycle 2, compréhension sans)
CLE signifie donc, à l’école maternelle, compréhension de langage écrit entendu, ce qui leur est lu par l’adulte.
Ce n’est pas suffisant : il est crucial que (les enfants) s’y construisent une représentation juste de l’acte de lire

vendredi 13 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 9 : utiliser le langage pour dire, pour comprendre, pour réfléchir

(Les enfants) ont besoin, comme tous les humains, d’être reconnus par les adultes auxquels ils s’attachent, comme forts de potentialités cognitives. Dupoint de vue d’un maître, c’est la plus haute mission qui lui soit confiée, qui est de montrer aux enfants à tout instant et toute l’année, qu’il leur reconnaît ces potentialités.

Pour que les enfants puissent « dire » :
- il faut qu’ils soient considérés comme des personnes ;
- il ne faut pas qu’une prise de parole soit une prise de risque ;
- il ne faut pas qu’un malaise dû au contexte scolaire les préoccupe au premier chef.

p86  Les enfants n’ont jamais faux : ils travaillent, ils sont simplement … en train d’apprendre.

jeudi 12 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 8 :

p58
L’ambiance d’une classe dépend de deux choses : le bonheur d’enseigner ressenti par le maître et le bonheur d’apprendre ressenti par les élèves.

(...)Les comportements du maître qui conduisent à ce changement (coopération entre élèves) sont :
- se concentrer sur une proposition individuelle d’enfant, en soulignant son intérêt ;
- toujours montrer qu’on est en train d’apprendre ;
- mettre les propositions en réseau dans le groupe-classe.

L’attitude du maître par rapport aux apprentissages :

Voici un scénario particulièrement porteur que nous appelons « écouter-valider-interpréter-mesurer l’écart ». Il a lieu au cours d’une discussion à plusieurs.
- L’enseignant s’arrête de parler, et écoute réellement les propositions des uns et des autres.
- Il prend alors la parole pour valider une proposition, c’est-à-dire lui donner une valeur, montrer à son auteur que cela compte, que c’est intéressant.
Il entre dans une démarche métacognitive, soit en demandant à l’auteur de dire comment il a fait, ce qui lui fait dire ça, soit en interprétant lui-même le procédé. Il précise alors que ce n’est qu’une interprétation et qu’elle peut être mauvaise (…)
- Si cette proposition d’enfant arrive dans le cadre d’une tâche avec consigne, et qu’elle est en décalage par rapport à cette tâche, alors l’enseignant « mesure l’écart », c’est-à-dire pose par le langage, d’une part la réponse de l’enfant, d’autre part sa propre demande, pour en construire la différence.

mardi 10 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 7 :

p52

Pour reprendre le principe « l’enfant au centre de la démarche », l’important ici n’est pas que les enfants réussissent la tâche, mais qu’ils cherchent leurs moyens de résoudre petit à petit. Ils prendront le temps qu’il faut.

La clarté cognitive doit concerner les visées d’apprentissage à long terme (pour la « grande école » ou pour la vie : si on apprend à reconnaître les prénoms, c’est parce que ça sert directement à apprendre à lire et indirectement à apprendre à écrire. Il est bon de le dire explicitement aux enfants chaque fois que la nécessité s’en fait sentir et lorsqu’on leur présente une nouvelle tâche. 

lundi 9 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 6 : les dispositifs didactiques

3. LE TROISIEME PRINCIPE DE PROG OU « ÊTRE DEVANT /ÊTRE DERRIÈRE »

p44

3.1. Les dispositifs didactiques

Première différence :

Le maître va viser des compétences langagières et la construction de représentations relatives à l’écrit, pour le très long terme (fin de cycle 1, parfois fin de cycle 2, parfois fin de la scolarité primaire   : être devant

Deuxième différence :

Ce qui fait moteur est le fait que le maître dit à l’enfant vers où il va et lui montre que son propre travail consiste à permettre aux élèves de choisir leurs chemins. Ce qui l’intéresse, c’est l’activité de l’enfant, beaucoup plus que le résultat. Il se met en retrait. : être derrière

 Troisième différence :

Les élèves n’ont jamais un statut d’exécutants de la tâche attendue, ni seulement d’imitateurs ; ils sont toujours en train d’inventer un moyen d’apprendre.

Ceci entraine trois dispositifs didactiques

3.1.A. Le dispositif didactique 1 : donner des moyens aux enfants pour apprendre

surtout PS

rôle de l’adulte qui oralise et fait découvrir les textes : idée de donner en spectacle.
Conditions de l’implication des enfants « spectateurs » :
- le degré de conviction de maître de l’utilité de la situation. Il doit réellement rendre son activité langagière transparente.
- l’investissement des enfants dans le contenu langagier écrit.
- les possibilités que vont ensuite avoir les enfants de considérer cet écrit comme « le leur », parce qu’ils y ont participé.

(Le maître ) ne montre pas un modèle mais des exemples.

3.1.B. Le dispositif didactique 2 

Il correspond à une activité conjointe où adulte et enfant(s) coopèrent à la même tâche.
- pseudo-lecture de texte connu
- rappels de récit à plusieurs
- production d’écrits avec dictée à l’adulte.
La coopération consiste en une utilisation conjointe de savoir-faire complémentaires.

Toute la difficulté réside dans le degré d’intervention du maître qui ne doit faire ni trop ni trop peu. Le dispositif ne fonctionne qu’en atelier, avec, au maximum, six enfants.

3.1.A. Le dispositif didactique 3 :

Le maître a ciblé un problème …et il en propose la résolution à un ou des enfants.
Actions ponctuelles
Les conditions de réussite sont :
-le choix de la situation
- la certitude pour l’enfant qu’il ne prend aucun risque dans ses essais de réponse
- la quantité de « perturbation »apportée au savoir-faire en place

dimanche 8 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 5 : faire de l'écrit un objet pas comme les autres

Quelques idées fortes à ne pas oublier :


p30

C’est à l’école à rendre intéressant (les écrits) et elle se tromperait si elle choisissait les critères des adultes comme les meilleurs moyens d’y parvenir.

 La question des images

Il nous faut en quelque sorte empêcher (l’enfant) d’utiliser directement, uniquement, le moyen de représentation le plus à sa portée, c’est-à-dire l’image.

Le recours permanent aux images est donc abandonné dans PROG. Il n’intervient que ponctuellement, lorsqu’il a une raison d’être :
- quand un album ne peut pas perdre la richesse de ce qu’apportent les illustrations ;
- quand on a besoin d’une image pour vérifier une hypothèse sur le contenu de l’écrit ;
- quand on a besoin de dessiner pour fixer une représentation.

Nous pensons donc comme tout à fait importantes les expériences de lecture dans des textes non illustrés. Dans ce cas, c’est le sujet enfant qui doit prendre en charge la chaîne sonore entendue, par sa seule activité langagière de compréhension.

p35

C’est en participation active à la production que se construisent les représentations de l’acte d’écrire
Il est tout à fait spectaculaire pour un enfant de 4 ans de voir un papa lire, à la maison, un message venant de l’école et entendre alors de sa bouche strictement les mêmes mots que ceux que l’on a produits le matin avec la maîtresse.
Contrairement à ce que l’on croit souvent, il est nécessaire que les enfants connaissent déjà beaucoup de choses d’un écrit pour s’y intéresser davantage.

p41


MS :  Nous pensons que les enfants de 4-5ans sont TOUS réellement concernés lorsqu’on leur propose d’évoquer ce qui intéresse les 3-4 ans :

Il ne s’agit pas du tout  « d’abaisser le niveau » comme on l’entend dire parfois, ni de prendre les enfants pour des bébés. Il s’agit de prendre simplement leur point de vue et d’accepter lef ait qu’ils travaillent réellement et qu’ils se construisent en menant toutes ces activités.

Les histoires prises dans les albums feront l’objet d’ « essais » avant de déboucher sur des cycles d’activités. Celles qui mobilisent fortement les enfants les plus en retrait, par rapport à l’écrit, seront retenues.

Les messages produits avec ou par les enfants auront toujours de vrais destinataires.

samedi 7 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 4 : vive la progressivité !

 p28

Une progressivité est une progression qui tient compte de visées d’apprentissages ET qui prend en compte de que les enfants nous apprennent de leurs manières à eux de comprendre et de construire leurs compétences et leurs représentations. (s'oppose à progression)

Soumettre plusieurs (enfants) à une même situation c’est rendre « homogène » quelque chose qui ne l’est pas. C’est toujours travailler pour quelques-uns. D’où la nécessité d’une différenciation didactique indissociable de la la progressivité.

Cycles d’activités (s’oppose à programmation) : suite d’activités à mettre en place sur une période donnée, et pensées en fonction de constats fait dans cette classe-là, avec ces enfants-là.


vendredi 6 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 3 : le référentiel

1.1.C. Le référentiel

p25-26

Compétence 1 :
Tous les enfants doivent montrer qu’ils utilisent le langage pour dire, pour comprendre, pour réfléchir.
Les indicateurs pour le maîtres sont leurs prises de paroles, les contenus de leurs discours, leur participation à la vie de la classe par le langage, leur utilisation du langage dans toutes les démarches intellectuelles.

Compétence 2 :
En fin de GS, tous les enfants doivent avoir progressé dans la compétence langagière de compréhension de l’écrit.
L’indicateur est leur capacité à dire ce qu’ils en ont compris ou bien à montrer qu’ils cherchent à comprendre ce qu’ils entendent lorsque le maître leur lit un écrit.


Compétence 3
En fin de GS, tous les enfants doivent avoir progressé dans la compétence langagière de production d’écrit.
Lindicateur est leur capacité à pouvoir « parler de l’écrit » pour dire quelque chose à quelqu’un tout en prenant en compte le fait qu’on s’adresse à un absent ou à un « pas maintenant »

Compétence 4
En fin de GS, tous les enfants doivent avoir progressé dans une compétence « méta » qui consiste à se poser des questions sur la nature de l’écrit.
L’indicateur est leur capacité à entrer dans une démarche de recherche et d’essais.




Projet Une année avec Claude Ponti : Bih-bih, 1

Cette année, afin de travailler un peu différemment la notion de "réseau auteur"  j'ai décidé de travailler un auteur sur toute l'année, et j'ai choisi Claude Ponti. Je vais tenter de l'associer avec la plupart de mes progressions.

Un livre va me servir en particulier, que je veux étudier à fond sur une longue durée : Bih-Bih et le Bouffon-Gouffron.



Pourquoi ?
Son format est géant, il est donc bien exploitable collectivement.
Il est très riche, notamment en ce qui concerne l'Histoire de l'Art. Comme "Art et Littérature" est le sujet annuel de notre projet d'école, c'est idéal.
Il me permettra de travailler en échange avec les enfants de l'école élémentaire, qui pourront nous éclairer sur des tas de points à leur programme travaillé avec ma collègue.

J'ai l'intention de commencer à l'utiliser en roman-feuilleton : le matin, je le suspends au coin lecture et le laisse la page du jour à l'observation générale, le soir, commentaires collectifs, hypothèses, lecture du texte. J'espère que les parents s'associeront aux échanges pendant le matin à l'accueil...

jeudi 5 août 2010

Relecture de Brigaudiot, 2 :

Wouah, ça fait tellement longtemps que j'avais égaré le livre que je ne me souvenais plus d'avoir commencé cette série, en tapant le titre il s'est réaffiché tout seul !
J'ai retrouvé l'ouvrage sous une pile, donc je continue à anoter, en relisant ce que j'avais surligné pour moi en mai...


p22 Le langage n’est pas une discipline scolaire, c’est la vie des enfants

p24 Le fait que les maîtres soient lettrés les conduit à focaliser l’attention des enfants sur la partie visible du code . Ils oublient que les enfants ne sont pas encore lettrés (...)
Le fait que pour le maître, il est bien plus facile d’évoquer le visible que l’invisible (ici du sonore). (...)
Cette découverte de la valeur sonore des signes linguistiques écrits est l’une des plus importantes parmi celles que les enfants feront durant toute leur scolarité. Il ne faut pas la manquer.

dimanche 1 août 2010

Tout ce qu'il y a de plus officiel, 1 : nos obligations de service

Vous avez oublié à combien d'heures de concertation vous avez droit ? combien d'heures de soutien vous devez ? C'est ici

Projet à propos de Microcosmos, 2

Pour répondre à Prépalipopette, j'aime beaucoup utiliser les supports audio-visuels pour apprendre aux enfants à décripter les images. Mais c'est la première fois que je vais travailler en profondeur sur un support non fictionnel. Microcosmos me semble très intéressant pour faire percevoir la façon dont on manipule le temps et l'espace dans un support documentaire pour faire comprendre les phénomènes...